Christian Le Mouëllic

" Qu'ajouter ? Peut-être du moins encore. Mais encore. " Michel Parmentier

Christian Le Mouëllic a toujours été intéressé par l'art et notamment l'art religieux de toutes les confessions. Un séjour d'un an au Japon a constitué une sorte de révélation artistique au contact des pratiques esthétiques et graphiques si particulières de ce pays.
C'est au retour qu'il a entamé une véritable pratique artistique, au début particulièrement influencée par l'art japonais, avant de glisser vers des inspirations toujours plus minimalistes, et la création d'œuvres marquées par de nombreuses lectures (la Bible, Samuel Beckett, Roger Laporte, Gilles Deleuze & Félix Guattari, ...), et les lieux auxquelles elles sont destinées à être montrées.
Ses influences picturales sont une sorte de grand écart entre deux peintres qui sont aussi de grands lecteurs, l'un de poésie, Cy Twombly, et l'autre de philosophie, Michel Parmentier.
En parallèle, sa passion des voyages est l'occasion de réaliser d'autres dessins, principalement de paysage, à l'encre sur des cartes en bristol.

Christian Le Mouëllic habite en Savoie, dans le hameau de Montgésin situé à 1500 m, dans la vallée de la Tarentaise, au-desssus de Plagne Montalbert. Après avoir longtemps travaillé comme ingénieur dans les industries électrométallurgiques et chimiques, il s'occupe maintenant d'un gîte, le chalet Le Refuge de Montgésin.

L'article consacré à Christian Le Mouëllic dans Le dictionnaire non visuel des arts contemporains publié sous la direction de Jean-Luc Favre Reymond aux éditions Les Lettres du Temps :

Né le 30 septembre 1955 à Saint Brieuc en Bretagne, il vit actuellement en Savoie, à Aime. Etudes d'ingénieur à Lille. Professeur de mathématiques au Togo. Apparenté à l'art conceptuel et minimal. Cet artiste d'une très grande exigence picturale trouve son inspiration dans les motifs de la hantise de l'Autre, qui interroge avant tout le bien fondé des contenus plastiques. Le moindre peu pourrait caractériser une oeuvre qui se veut aussi entériner la surface explicite du langage, mais dont le mystère demeure probant en vertu d'une juxtaposition contradictoire des contenus plastiques dont la révélation n'est jamais tout à fait évidente. L'artiste semble pris au piège de son propre devenir au monde dont la signature d'ailleurs n'a guère de poids, il lui préfère le tampon, dont la source probante demeure le Japon. Mais qui délimite les contours d'une aventure incessante à travers les mots d'une existence qui se veut toujours en quête d'un au-delà non formaté en affirmant le caractère de son authenticité à venir.

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